Il n'est pas de mon ressort de traiter les pervers mais les
victimes.
Les victimes de pervers narcissiques sont les plus courantes
dans mon cabinet, cette perversion étant plus répandue qu'il ne parait car le
pervers narcissique ne se reconnaitra jamais comme tel ignorant les dégâts
qu'il cause autour de lui.
Ignorant, non dans le sens 'ne sachant pas' mais dans celui
'peu importe'.
Sa victime devient sa proie et pour rien au monde ne la
lâchera.
Être victime d'un (d'une) pervers (perverse) narcissique
c'est comme être emporté par un cyclone. Hachée, mâchée, vampirisée,
culpabilisée puis balancée à des milliers de kilomètres de leur vie ;
totalement perdue, voilà ce que devient une victime de pervers narcissique, un
être détruit se posant des questions sur sa valeur, qui elle aussi a été hachée
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S'interrogeant sur ses valeurs restantes et non celles que le
pervers lui a inculquées.
Le plus important est d'accepter le fait d'avoir été victime
car l'égo sur-développé du pervers narcissique qui n'est d'ailleurs qu'apparence
; enveloppe totalement créant une addiction à lui même et à lui seul qui ne
permet qu'une faible résurgence de lucidité chez sa proie mais si faible soit
elle, saisissez là car se remettre d'un tel lavage de cerveau et de sentiments
demande un travail psychanalytique important afin (et cela est courant) de ne
pas retomber dans la toile tissée par un autre pervers narcissique.
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