Trouble bipolaire - Etat limite - Trouble borderline -
Maniaco-depression
....
Que de termes effrayants et que d'explications toutes aussi
effrayantes !
L'être humain n'est pas une machine et même si le psychisme
est un mécanisme, sous quel prétexte aurions nous le même et partirions nous
dans la vie avec les mêmes capacités et incapacités face aux traumatismes de la
vie.
Derrière tous ces 'troubles' se trouvent avant tout "un
nœud" que l'inconscient a savamment fabriqué et que le conscient tente de
dénouer sans cesse et si il n'y trouve pas un intervenant pour tenir l'un des
bout de la ficelle, ce nœud ne cessera de se reformer et de s'agrandir.
La personne bipolaire ne s'est pas éveillée un matin en
l'état, des tonnes de facteurs ont fabriqué cette immense souffrance
rayonnante.
Rayonnante dans le sens où l'entourage du bipolaire ne cesse
d'éviter le boomerang, prévenu et informé de cet état, il saura rattrapé ou
éviter l'objet, c'est pour cette raison que je conseille toujours à l'entourage
du souffrant de suivre également une thérapie afin de se connaitre mieux et
donc s'armer d'un bouclier et de patience et de présence et aussi et surtout de
connaitre les différents passages que peut emprunter cette souffrance.
Pour moi, et cela n'engage que moi, la bipolarité (ainsi que
tous les termes associés), n'est que l'inverse de la résilience et son rendu
quotidien en est la preuve.
Le bipolaire a un excessif besoin d'être aimé et rassuré
allant pour cela jusqu'à se mettre en danger ;
mais il a avant tout besoin de paroles entendues et évacuées.
Votre texte résonne fort en moi : j'ai un ami cher qui est déclaré bipolaire et qui refuse de se soigner. Aujourd'hui, il refuse tout : sa maladie, les traitements, la vie.
RépondreSupprimerJe ne sais plus comment faire pour essayer de lui tenir la tête hors de l'eau et essayer de l'amener vers la résilience dont vous parlez.
J'ai failli me perdre moi-même sur cette voie. Mais j'ai appris à me protéger. Malgré tout, je m'inquiète et je ne trouve plus les mots pour l'aider. Je le regarde, impuissante, s'enfoncer dans sa maladie, sans que lui-même n'est conscience de rien. C'est terrible.
Je trouve que c'est une des rares maladies psychiques qui modifie autant le caractère et le tempérament de l'être humain.
Je sais bien que ce n'est pas moi, toute seule qui peut trouver une solution. Mais malgré tout, que faire ?
Finalement, je crains de ne plus attendre de réponse parce que je la connais....
Cath
Bonjour Cath,
RépondreSupprimerMerci pour votre témoignage.
Il est difficile d'accepter cette maladie étant donné qu'elle agit par étape, faisant là dessus penser à la schizophrénie MAIS n'est étant pas et j'insiste là dessus car le mot effraie et je le comprends.
Je ne sais pas où en est votre ami, a t'il déjà eu des bouffées délirantes ? Comment se manifeste sa maladie ?
A bientôt de vous relire
Je crois qu'on peut dire qu'il est dans la dépression "profonde" = ça fait 18 mois qu'il ne sort plus de chez lui, sauf pour faire quelques courses dans la soirée, (il mange mais se lave de moins en moins et ne fait presque plus de ménage); qu'il refuse tout lien avec l'extérieur sauf avec moi de temps en temps.
RépondreSupprimerJe ne crois pas qu'il ait des bouffées délirantes mais je ne suis pas spécialiste.
Ce que je peux dire, c'est qu'il prenait de temps en temps un AD qu'il a décidé d'arrêter. Et je trouve que maintenant, il est soit totalement apathique, soit dans la colère et l'agressivité. Dans les 2 cas, il me dit n'avoir aucune force physique pour faire quoique ce soit.
Il voit un psy 1 fois par mois, 30 mns ! autant dire rien du tout ! le pire est que ce psy trouve que son état s'améliore ! Je suis en colère contre ce médecin qui ne fait rien !
Qui de la poule ou de l’œuf est apparu en premier ? = je ne sais plus si c'est sa maladie ou sa vie qui l'a amené là.
Son parcours de vie est tellement chaotique...
En résumé, je ne sais plus quoi faire = la situation devient critique d'un point de vue psychologique, financier,...
Peut être aurez-vous des pistes ?
Merci de me répondre
Cath
Pour tenter de vous aider, il me faudrait connaitre son age et également s'il est consommateur de produits addictifs et si oui depuis combien de temps.
RépondreSupprimerMerci Cath !